Le marché de l’immobilier évolue, et les acteurs de la construction font face à de nouveaux défis. Dans le contexte économique et sanitaire que l’on connaît depuis la crise de la Covid-19, la rénovation/extension apparaît comme une alternative à la construction neuve à considérer pour certains, et comme un projet essentiel pour d’autres. En 2020, le secteur de la rénovation s’est 2 fois moins ralenti que celui de la construction neuve (source FFB). Incertitudes sur le futur, nouveaux modes de travail à domicile, recentrage du logement au sein de la cellule familiale, les projets constructifs se dessinent différemment et les entrepreneurs de la construction doivent adapter leurs pratiques pour faire face à ces nouveaux besoins.
Créer de nouveaux espaces dans l’existant, réhabiliter l’ancien pour de nouveaux usages
Portés par des particuliers désireux d’adapter leur habitat à leurs nouveaux projets de vie, par des collectivités souhaitant réhabiliter des bâtiments anciens au profit de nouvelle activités porteuses de lien social ou offrant des espaces multi-services adaptés en hyper centres urbains ou en sites isolés, les projets de rénovation sont de plus en plus nombreux.
Qu’il s’agisse de la création de nouvelles chambres pour accueillir les fratries de familles recomposées, de l’aménagement d’un espace de télétravail dédié dans son lieu d’habitation, ou de la rehausse d’un garage pour gagner un nouvel espace de vie dans une zone densifiée, la recherche de solutions techniques pour gagner en m2 habitables sans étendre la surface constructible au sol est de plus en plus prégnante.
Parallèlement, le réaménagement d’habitats anciens ou de bâtisses classées en lieux d’activité, que ce soit pour la création de centres d’accueil médicalisés, d’espaces de co-working ou de services publics mutualisés, constitue aujourd’hui une option vers laquelle s’orientent de plus en plus de collectivités et les porteurs de projets privés.
Enfin, la réhabilitation tout confort de vieux mas ou corps de ferme isolés pour la création de gîtes, chambres d’hôtes et/ou pour accueillir en résidence principale des citadins envieux d’une qualité de vie nouvelle à la campagne, prend actuellement un nouvel essor qui fait bouger les lignes sur le marché de la rénovation.
Les défis techniques de la rénovation/extension
Le point commun de tous ces projets : des chantiers en milieux clos couvert générant des contraintes d’accessibilité pour l’introduction et la manipulation des matériaux de construction, des budgets souvent limités, des zones d’accès et d’évolution d’engins de levage problématiques du fait de l’occupation des locaux adjacents ou de l’exigüité d’accès en zone déjà construite , et, la plupart du temps, des murs porteurs anciens avec toutes les contraintes de résistance à la charge, de portée et de traitement des zones biaises associées.
D’où la difficulté parfois pour les donneurs d’ordre d’identifier des intervenants aguerris aux techniques particulières de la rénovation, et aux entrepreneurs du bâtiment historiquement positionnés sur la construction neuve de se diversifier vers la rénovation afin de s’adapter aux évolutions du marché.
Les innovations « spécial rénovation » KP1 pour une mise en œuvre facilitée en toute sécurité
Révolutionnant les techniques artisanales traditionnelles tout en garantissant une conformité d’ouvrages aux dernières réglementations en vigueur, les systèmes constructifs préfabriqués KP1 nouvelle génération, ultra légers et modulaires, offrent des solutions certifiées économiques et pratiques pour la création de tous types de planchers et ouvertures en rénovation.
Ils permettent de travailler sans engins de levage à l’intérieur de bâtiments clos couverts nécessitant de garder la structure extérieure intacte, tout en facilitant la tâche et préservant la santé pour les intervenants.
Des systèmes plancher légers et aisément maniables, parfaitement adaptés aux zones biaisées et en grandes portées
Associant depuis 9 ans déjà les poutrelles LX12 ( de 12.7 kg/ml à 23.0kg/ml pour des portées allant de 0,80 m jusqu’à 7,40 m) en béton précontraint et les entrevous coffrants EMX (1,20 m de long pour 2,3 kg seulement) les plus légers du marché, la gamme modulaire plancher LX12 KP1 offre aujourd’hui de nouveaux modules conçus pour répondre pleinement aux contraintes spécifiques des planchers en rénovation, avec une étanchéité parfaite.
Le Modulo EMX est un dispositif coffrant léger 3 en 1 qui permet, grâce à sa conception ultra nervurée, d’épouser n’importe quelle forme de périphérique existant par simple découpe sur place à la scie, tout en gardant une résistance exceptionnelle quel que soit le type de découpe. C’est une solution de choix pour se simplifier la tâche dans la gestion des travées démodulées, le traitement adéquat des zones biaisées et pour le contrebalancement des zones négatives telles que les balcons, trémies d’escalier, périphériques de planchers en rénovation, etc.
Autre astuce économique : le système de suspentes LX12, compatible avec toutes les poutrelles KP1 pour tous types de faux plafonds, qui permet une mise en place rapide du BA13 en toute simplicité.
Enfin, la poutre précontrainte PM5 spéciale rénovation, légère (19kg/ml) et manuportable, permet de réaliser, avec seulement 5 cm de retombée masquée par l’habillage du faux plafond, des poutres esthétiques faciles à mettre en place. Elle peut être appliquée en pose simple ou jumelée.
Des solutions d’isolation et de planchers chauffants directement intégrées dans la dalle de compression
Pour isoler vos planchers hauts de sous-sols ou hauts de garage, KP1 a mis au point dans le cadre de ses développements pour la rénovation, la nouvelle génération d’entrevous polystyrène Isoleader SPX à renforts intégrés. Directement constitutifs du plancher, ces dispositifs légers performants thermiquement sont étanches au coulage, maniables et rapides à poser. Ils permettent de surcroit une économie de béton.
Il est également possible, en utilisant pour les combles un plancher en entrevous EMX, d’insérer dans l’espace resté libre entre la plaque de plâtre et l’entrevous, une laine minérale d’isolation thermique ou les éléments de domotique de l’ouvrage (gaines de VMC, électriques, de plomberie etc…).
Si l’intégration d’un système de chauffage est nécessaire dans le cadre du projet, les planchers modulaires Milliwatt Chauffant s’avèrent parfaitement adaptés. Intégrant directement la trame chauffante du plancher dans une dalle de compression de 5,5 cm, ce dispositif déjà largement plébiscité en construction neuve permet en rénovation d’apporter le confort et le gain de place d’un plancher chauffant, tout en limitant les efforts sur la structure existante, avec notamment l’économie de la chape flottante.
Avec la garantie industrielle du respect des performances thermiques, acoustiques, sismiques et sécurité incendie, quels que soient vos projets d’extension ou de réhabilitation, individuels ou collectifs
Les systèmes de plancher LX12 sont des systèmes sous Documents Techniques d’Application (précédemment avis technique), certifiés NF, ce qui offre un gage de sécurité aux utilisateurs.
Le système LX12 (Poutrelles LX12 + Entrevous EMX + Isorupteur dB + dalle de compression) permet de traiter les bruits aériens avec faux plafond et les bruits de choc avec matériau résilient. Il est utilisable quelle que soit la zone sismique du projet et répond aux dernières exigences en vigueur en matière de performances thermiques et sécurité incendie.
Un prélinteau en béton précontraint pour faciliter et sécuriser la création de nouvelles ouvertures
Utilisable quelle que soit la zone sismique et la catégorie d’importance du bâtiment, le prélinteau précontraint de KP1 (5 cm d’épaisseur) permet de coffrer rapidement les ouvertures, et de sécuriser la création d’ouvertures dans les vieux murs épais. Assurant l’arase inférieure du linteau, ce dispositif permet de façonner aisément tout ou partie du linteau, et présente une surface industrielle apparente parfaitement plane et lisse en façade. Pour les trouées dans des murs anciens très épais, l’intérêt est de pouvoir insérer le prélinteau dans une saignée créée sur un premier côté du mur, que l’on rebouche avant de créer la saignée et insérer un autre prélinteau sur l’autre moitié du mur, limitant ainsi les risques d’écroulement.