Les rupteurs thermiques

Un rupteur de ponts thermiques est un élément isolant destiné à traiter les ponts thermiques. Un pont thermique est une déperdition thermique linéique d'un bâtiment (ex : liaisons plancher/façade; mur de refend / façade, contours des menuiseries).

Les rupteurs sont posés en périphérie de plancher. Ils servent pour l’isolation thermique des bâtiments mais également pour l’isolation acoustique.

Quel rôle ont les rupteurs dans la réglementation thermique ?

Dans la réglementation thermique actuelle (RT2012), les rupteurs ont un rôle à jouer dans le besoin bioclimatique dit Bbio. C’est le Besoin bioclimatique conventionnel en énergie du bâtiment pour se chauffer, se refroidir et s’éclairer. Il caractérise l’enveloppe du bâtiment, c’est-à-dire sa conception tant sur le plan architectural qu’au niveau de son isolation. Il rend compte de la qualité de conception et d’isolation du bâtiment indépendamment du système de chauffage. Le traitement des ponts thermiques est pris en compte dans le besoin bioclimatique avec un garde-fou Psi L9 (plancher intermédiaire) inférieur à 0.6 W/m.K et un garde-fou Ratio Psi inférieur à 0.28 W/m.K.

Quel rôle ont les rupteurs dans la réglementation acoustique ?

Les rupteurs de ponts thermiques préservent les performances acoustiques des planchers. Ils permettent le confort intérieur d’une maison individuelle ou la performance réglementaire en logements collectifs.

Quel rôle ont les rupteurs dans la réglementation incendie ?

La solution de rupteurs thermiques utilisée doit être compatible avec l’exigence coupe-feu du plancher.

Chaque produit ou élément de construction est classé en différentes catégories, ce sont les Euroclasses. Les Euroclasses sont issus de la norme française NF EN 13501 (classement au feu des produits et éléments de construction).

Les Euroclasses sont un système de classement européen qui qualifie le comportement au feu d’un produit ou d’un élément de construction. Il y a 5 catégories d’exigences : A, B, C, D, E et F.

• A1 et A2 indiquent un matériau non combustible
• B : faiblement combustible
• C : combustible
• D : très combustible
• E : très inflammable et propagateur de flamme
• F : non classé ou non testé

Ces catégories sont complétées par :

Le classement « s » qui indique la quantité de fumée dégagée par un produit ou un élément de construction pendant son exposition au feu durant un incendie. Il peut être s1 (quantité faible), s2 (quantité moyenne), ou s3 (quantité forte).

Le classement « d » qui indique la présence ou non de gouttelettes et particules enflammées pendant les 10 premières minutes de l’exposition au feu. Il peut être d0, d1 ou d2.

• d0 : pas de gouttelettes ou de particules enflammées
• d1 : pas de gouttelettes ou de particules enflammées persistantes pendant plus de 10 secondes
• d2 : ni d1, ni d0

Pour qu’un produit ou ouvrage soit résistant au feu, il faut respecter 3 critères :

• Résistance mécanique (R)
• Etanchéité : opposition au passage des flammes et des fumées (E)
• Isolation : limitation de l’échauffement de la face non exposée (I)

Un produit ou un ouvrage résistant au feu est donc un produit REI.

Chez KP1, une réhausse coupe-feu EI30 (coupe-feu 30 minutes) peut être fixée sur les rupteurs et une réhausse EI15 (coupe-feu 15 minutes) sur les entrevous Isoleader SPX pour haut de sous-sol.

Quels sont les rupteurs de ponts thermiques de KP1 ?