Le pastoralisme et l’industrie font bon ménage chez KP1
Les usines KP1, principalement situées dans des territoires ruraux, disposent souvent de vastes surfaces d’espaces verts, de par leur histoire. Pour utiliser ces espaces verts à bon escient, nos équipes ont eu l’idée du pastoralisme, qui permet de nourrir les animaux des agriculteurs locaux.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans notre démarche RSE, illustrant la mise en pratique de notre engagement environnemental visant à « Construire un cadre de vie durable et performant », pour tous.
Qu’est-ce que l’éco-pâturage ?
L’éco-pâturage est une méthode de gestion des espaces verts qui utilise des animaux herbivores (moutons, chèvres, vaches…) pour entretenir les terrains de manière naturelle. Cette technique permet de réduire notre impact sur l’environnement en limitant les traitements mécaniques et chimiques.
La biodiversité est favorisée : le pâturage préserve les plantes rares, assure la présence d’insectes nourrissant les oiseaux. Cette méthode écologique, économique et silencieuse contribue à un environnement plus sain et diversifié.
Zoom sur l’usine de Graulhet (81)
Immersion sur notre site de Graulhet, à la découverte d’une race de chèvres presque disparue dans les années 80.
Sur trois hectares de friche, une vingtaine de chèvres des Pyrénées redonnent vie à ces terres. Et alimente l’espoir de bergers en mal de terrain qui veulent pratiquer un élevage traditionnel. Cette solution simple et 100% naturelle remplace la tonte mécanique, éliminant les bruits et le traitement des déchets végétaux.
En 2020, le directeur du site de Graulhet, Gilles Heysen, a été approché par Frédéric Ayme, agent de production Prémur. Frédéric a proposé d’installer un enclos pour nettoyer les ronces et la végétation anarchique grâce à l’éco-pâturage. Gilles a été immédiatement conquis par cette idée, donnant son accord rapidement et sans hésitation.
« On donne aussi un sacré coup de main aux jeunes qui veulent s’installer. Le terrain est rare, cher, difficile à trouver ». Foi de Diane, la compagne de Frédéric, bergère du troupeau.
Petite fille, elle a appris les gestes de l’agriculture sur l’Île d’Yeu. Et souhaite travailler « à l’ancienne », malgré les contraintes qui pèsent sur les exploitations misant sur moins de productivité et plus de qualité. Le bilan est très positif et porteur d’avenir.
« La taille se limite aux plantes ornementales du site. Aujourd’hui, le terrain est propre et nous participons à un projet qui pourra peut-être aboutir à la production de fromage de chèvre ! », souligne Gilles Heysen, Directeur de l’usine de Graulhet chez KP1.
Ce n’est pas tout. L’expérience a retenu l’attention des salariés, qui apprécient la présence des animaux sur leur lieu de travail.
« Nos clients et notre comité de direction ont eu une très bonne réaction vis-à-vis de cette initiative originale », ajoute Gilles Heysen.
Bon à savoir :
Zoom sur l’usine de Rennes (35)
Ronces, épines, buissons et arbustes. La bien nommée chèvre des fossés, très agile dans les zones d'accès difficiles où se réfugient ces ligneux qui y prospèrent, débroussaille sans relâche une parcelle d’un hectare, un peu plus grande qu’un terrain de football…
Immersion sur notre site de Rennes, à la rencontre d’un collectif hyperactif et inattendu.
L’exemple de Graulhet a suscité une réflexion plus globale pour un site encore plus vert chez les collaborateurs de l’usine de Rennes.
À Rennes, c’est la société Dervenn, représentée par Sébastien Briand, qui est sélectionnée en mars 2024 pour s’occuper de cette initiative. Le troupeau est composée de 13 chèvres. Elles sont installées sur une parcelle humide d’un hectare, visible depuis les bureaux, rarement entretenue par des moyens mécaniques coûteux.
« Les chèvres ne font pas l'objet d'une valorisation de production agricole, ni pour leur lait, ni pour leur viande. KP1 participe ici au projet de conservation de l’espèce des fossés et à la bonne santé des écosystèmes » précise Sébastien Briand, gérant de la société Dervenn Eco-Patur’.
« L’engouement des salariés est réel quand ils vont les voir. Ils se parlent pour savoir où elles sont, ce qu’elles font. Cet apport de vie, c’est apaisant et ça apporte un regard bienveillant ». Patrice Guillerme, Directeur de l’Usine de Rennes chez KP1
Les friches industrielles reviennent à la nature et témoignent de la façon dont le groupe KP1 voit le changement : les écosystèmes en bonne santé sont une chance pour accroître notre adaptation aux conséquences du dérèglement climatique. Tous concernés, à notre échelle. Ce constat appelle à l’action, pas seulement des institutions mais de tout un chacun.
Depuis quelques mois, cette initiative est une réussite, permettant de réduire notre impact sur l’environnement en limitant les traitements mécaniques et chimiques des espaces verts.
L’éco-pâturage, écologique, économique et bénéfique pour l’équipe, trouve naturellement sa place sur les sites industriels de KP1 là où l’humain est au centre, toujours.